RER B, les jours d’avant et ceux d’après
Le RER B relie l’aéroport Charles-de-Gaulle au nord-est de Paris à Robinson et Saint-Rémy-lès Chevreuse au sud. Il passe par le cœur de la capitale et la station Châtelet-Les Halles, et voit se croiser chaque année plus de 26 millions de voyageurs. Pendant la pandémie, des règles très strictes leurs sont imposées : les trajets doivent être limités au strict minimum, le port du masque est obligatoire dans les gares et les trains, et une attestation de l’employeur est impérative pour l’emprunter aux heures de pointe.
Je photographie cette ligne depuis plusieurs années. Ici, cinq minutes de retard peuvent devenir source de crispation. Incidents, pannes et colis suspects cristallisent la frustration des passagers souvent usés.
Il y a les absents, les rêveurs, les fatigués et les stressés. Ces voyages accompagnent leur journée, matin et soir. Avec mon appareil, j’ai photographié ces moments du quotidien.
Avec la crise liée au Covid-19, j’ai voulu saisir ce que signifiait « le monde d’avant et celui d’après »...
The RER B connects Charles de Gaulle Airport in the Northeast of Paris to Robinson and Saint-Rémy-lès-Chevreuse in the South. It goes through the heart of the capital and Châtelet-Les Halles station, where more than 26 million passengers cross paths each year. During the pandemic, strict rules have been imposed: trips must be kept to a strict minimum, wearing a mask is mandatory both in stations and in trains, and an employer certificate is required to commute during peak times.
I have been photographing this line for years. Here, five minutes late could become a source of tension. Incidents, breakdowns, and suspicious packages crystallize the frustration of frequently worn passengers.
There are the absentees, the dreamers, the tired, and the stressed. These journeys are part of their day, morning and evening. I used my camera to photograph these everyday moments.
With the Covid-19 crisis, I wanted to understand what ‘the world before and the world after’ meant...